Rentrée du séminaire de Notre-Dame de Vie

Le 13 septembre dernier, le séminaire de Notre-Dame de Vie préparait sa rentrée le temps d’un week-end à Notre-Dame du Laus. Un temps de fraternité et de réflexion pour les séminaristes qui se sont confrontés, avec leurs formateurs, aux enjeux de leur lieu de formation qui font écho à ceux rencontrés par l’Eglise en France.  

Après un long temps de vacances, le site splendide de Notre-Dame du Laus, lieu de rencontre avec le Christ et sa mère et lieu d’expérience de la miséricorde pour beaucoup de pèlerins touchés par la grâce mariale et le témoignage de Benoîte Rencurel, était un endroit privilégié nous retrouver et renouer les liens de la communauté du séminaire. Des temps à part mais aussi des temps partagés avec les pèlerins à la chapelle ou à la salle à manger ont rythmé notre week-end, qui comportait aussi sa part de réflexion pour organiser ensemble l’année qui commence. 

Car en cette rentrée scolaire, le séminaire affronte la problématique de la diminution des effectifs. Pourtant, au séminaire, les tâches à accomplir pour faire vivre la communauté restent inchangées. Qui sera le responsable du sport ? Qui s’occupera de la salle de communauté, de la liturgie, de la sacristie, du chant, de la vaisselle, et bien d’autres choses ? Faut-il simplement ajouter plus de responsabilités à chacun pour que le modèle actuel perdure, ou bien y a-t-il une nouvelle grâce à accueillir pour ce temps ? Peut-être que c’est justement « en vue d’une circonstance comme celle-ci » (Esther 4, 14) que le Seigneur nous a appelés. Pourquoi devrions-nous perdre notre espérance en celui qui a toujours été fidèle ? Ne le sera-t-il pas encore aujourd'hui ? 

 En tenant compte de l’histoire de notre communauté, nous avons entrepris ce chemin, les yeux fixés sur le Christ, prêts à accueillir la nouveauté que l’Esprit-Saint souhaitait nous faire. 

Ainsi, notre petit troupeau, réduit en nombre comme l’armée de Gédéon, s’est mise en route ! Portés par des moments fraternels, conviviaux, la prière communautaire et les enseignements, nous avons entamé ce travail que bien des pasteurs mènent aujourd’hui. Une organisation autour de trois pôles : annoncer, célébrer et servir, constituera la base pour repenser une meilleure répartition des services. Cette restructuration vise également à encourager l’initiative, la collaboration ainsi qu’une capacité à se référer à l’autorité. 

Le travail n’est pas terminé, mais nous avançons dans l’espérance. Benoîte Rencurel, cette humble bergère qui nous a accompagnés en cette rentrée, nous rappelle que dans les moments difficiles, nous pouvons nous tourner avec confiance vers la Vierge Marie. Elle est notre mère, et saura nous obtenir de son Fils la grâce nécessaire afin de discerner la volonté de Dieu pour notre communauté, et pour mener notre travail à bien. 

 

 

Andrew D et Pierre G, Aspirants MEP