Sainte-Garde : portes ouvertes, cœurs ouverts

Week-end du 20-21 septembre. À Sainte-Garde, les grilles s’ouvrent, les mystères se dévoilent. Les Journées Européennes du Patrimoine frappent à la porte, et cette année encore, Sainte-Garde a répondu présent, stimulée par le thème de l’édition 2025 : le patrimoine architectural.

Derrière les murs austères de Sainte-Garde, une effervescence discrète mais bien réelle. Séminaristes, professeurs, amis de Notre-Dame de Vie et habitants de Saint-Didier amoureux du site, nous étions tous sur le pont pour accueillir une foule nombreuse venue de partout : de Saint-Didier, de l’autre bout de la France, et même d’outre-Atlantique.

Curiosité, spiritualité, échanges. Les visiteurs s’intéressent à l’histoire du lieu, aux personnes qui l’ont fait vivre mais ils ne viennent pas seulement pour les vieilles pierres. Ils veulent comprendre ce qui s’y vit, ce qui s’y transmet. Et les témoignages des séminaristes ? Des clés pour ouvrir les esprits, des éclats de vérité qui touchent juste.

Mais le dimanche, à 15 h, coup de théâtre : le ciel se déchaîne. Un déluge de dimension biblique s’abat sur Sainte-Garde. Les visites s’arrêtent net. Les sources, elles, débordent.

Fin de partie, mais pas fin d’histoire.